La lecture partagée

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La lecture partagée, un loisir indémodable


La lecture partagée, véritable parenthèse de détente et de complicité dans un
monde de plus en plus stressant, conserve toute sa place dans l'environnement
familial.
Malgré les nouvelles alternatives que constituent la télévision ou l'ordinateur,
elle demeure une activité toujours aussi attractive.

Une activité qui crée du lien
Véritable vecteur d'éducation, la lecture partagée permet
une transmission verticale de génération. Elle donne ainsi
l'occasion à l'enfant de se construire autour de thématiques
immuables. Et si les grands-parents ne sont pas en phase avec
l'explosion des nouveaux médias, leur rôle de référents reste
entier dans cette activitétraditionnelle dont ils maitrisent
parfaitement les codes.

une activité qui fait l'unanimité...
Les bénéfices de la lecture ne sont plus à démontrer ainsi
qu'en témoignent les convictions des parents et grands-parents,
unaniment convaincus de son importance dans le développement de
l'enfant, de plus, les ascendants jouant, bien avant l'école,
le rôle d'initiateurs à la lecture, cette dernière se révèle
être un authentique vecteur de transmission culturelle. La
lecture est ainsi valoriée pour son <<contenu imaginaire>>,
propre à l'identification et à la projection.

...mais qui met en lumière une approche plurielle
Toutefois, si les grands-parents sont nombreux à vanter les mérites
pédagogiques et éducatifs de la lecture partagée (ouverture
d'esprit, mise en place de <<bonnes habitudes>>...), il semble
que les parents s'inscrivent plus dans un registre émotionnel
ou concert. Ces derniers parlent notamment des bienfaits de
la lecture en termes de complicité ou d'apaisement, deux
bénéfices qui prennent tout leur sens quand vient l'heure d'aller
au lit...

Une activité malgré tout limitée
Si le public est unanime à reconnaitre les vertus de la lecture
partagée, le temps qui lui est alloué demeure plutôt réduit: la
moitié des parents y consacrent en effet un maximum d'une heure
par semaine. Cette durée est logiquement moins élevée chez les
grands-parents, en général moins présents auprès des enfants,
surtout le soir. On notera également que les foyers CSP+ accordent
davantage de temps à la lecture que les autres et que les habitants
de l'ile-de-france, malgré leur réputation d'être débordés, sont
finalement ceux qui passent le plus de temps au partage de cette
activité avec leurs enfants ou leurs petits-enfants.

d'apres
Avoir dans.
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